Personnellementce n'est vraiment pas mon style de film et mĂȘme si ces vidĂ©os sont gratuites elles ne seront pas pour moi ! Et vous vous aimez ça ? Retour Ă La Une de . LES COMMENTAIRES (17) Par majid postĂ© le 05 aoĂ»t Ă 19:23. Signaler un abus. j'aime bien le rĂ©alisateur italien le grand ettore scola et j'aimerai revoir certains de ses films tels que nous
Movies Preview 58,731 Views 8 Favorites DOWNLOAD OPTIONS IN COLLECTIONS Uploaded by valentinpetz on May 5, 2014 SIMILAR ITEMS based on metadata
Etcomme il vit avec une vingtaine de personnes entassĂ©s dans son taudis, il est difficile de cacher son trĂ©sor. Lequel est ouvertement recherchĂ© par tous. Il ne veut rien partager, pas une lire. MĂȘme pour de bonnes causes, comme lâachat dâun salon de coiffure pour un fils. Chacun se dĂ©brouille comme il peut. La mĂšre est grosse et
FRMecs Meufs Streaming Complet VF 2013 Film En ~ Mecs meufs 2013 Streaming Film Complet VF en Français Mecs meufs stream des films avec soustitre français gratuitementRegardez un film en ligne ou regardez les meilleures vidĂ©os HD 1080p gratuites sur votre ordinateur de bureau, ordinateur portable, blocnotes, onglet, iPhone, iPad, Mac Pro etA lâheure oĂč les tempĂ©ratures baissent, pourquoi ne pas revoir Canicule » dâYves Boisset, adaptĂ© du roman homonyme de Jean Vautrin, un polar sanglant Ă lâhumour cinglant qui incarne parfaitement ce blog, son ambition, sa mentalitĂ© ? Canicule », câest du cinĂ©ma bis qui ne sâadresse quâaux bisseux, un film culte sur les forums cinĂ©, haĂŻ par les uns, adulĂ© par les autres et au cĆur de nombreux dĂ©bats enflammĂ©s. La suite aprĂšs la publicitĂ© Culte par son casting, la prĂ©sence dâune star hollywoodienne â Lee Marvin â dans un casting bien de chez nous oĂč lâon croise les acteurs de Louis La Brocante » et de Dupont la Joie », le Monsieur Marie des plats prĂ©parĂ©s, la mamie dealeuse de Paulette » et Le Pion » de Christian GionâŠ.. Son histoire TraquĂ© par la police Ă la suite dâun hold-up sanglant, un gangster amĂ©ricain vient se rĂ©fugier dans une ferme occupĂ©e par une famille passablement abrutie » dixit la jaquette du DVD. Zola, revu et corrigĂ© par Steinbeck Sa galerie de personnages, ces paysans trash sortis de La Terre » de Zola, revu et corrigĂ© par Steinbeck, dĂ©peints comme des rednecks Boisset le reconnaĂźt lui-mĂȘme dans le bonus du DVD. Le redneck, la star de cette sous-catĂ©gorie du cinĂ©ma horrifique quâon appelle survival » et qui voit dans lâhomme des champs un loup pour lâhomme des villes. De DĂ©livrance » Ă DĂ©tour mortel » en passant par Massacre Ă la tronçonneuse », le redneck a mauvaise image. Une image monstrueuse, sa consanguinitĂ© accouche de rejetons malformĂ©s, son cannibalisme en fait une bĂȘte affamĂ©e, son clanisme le rapproche dâun animal en meute. Monstrueux comme le cauchemar de lâAmĂ©rique, son refoulĂ©, sa part maudite, une AmĂ©rique qui refuse de sâouvrir vers lâextĂ©rieur. Une autarcie qui rend dâautant plus violente la confrontation avec lâĂ©tranger qui vient de la ville, ce gangster jouĂ© par Lee suite aprĂšs la publicitĂ© Choc des cultures et culture agricole, une combinaison gagnante quâon retrouve dans Total Western » dâEric Rochant, remake inavouĂ© du film de Boisset dâoĂč lâemploi de Jean-Pierre Kalfon dans un rĂŽle de gangster, rĂŽle quâil tenait dĂ©jĂ dans Canicule », oĂč un truand part se planquer dans une ferme qui se trouve ĂȘtre un centre dâhĂ©bergement pour jeunes dĂ©linquants. Et qui donne lieu Ă de nombreuses confrontations entre paysans et dĂ©linquants et cailleras et malfrats pour Kalfon, une bonne torture, câest autre chose que de brĂ»ler des voitures ». Bande-annonce de Total Western » Dans Canicule », la confrontation passe aussi par lâimage. Des couleurs qui sâimposent â son gĂ©nĂ©rique en lettres rouges, son titre sur fond de soleil brĂ»lant sur une musique de Francis Lai â et des couleurs qui sâopposent du rouge sur fond noir, une rose Ă la boutonniĂšre sur un costume de noce ; un Lee Marvin qui fait tache dans son habit noir dans le champ de blĂ© qui lui sert de planque. Un mix entre le James Stewart de La Mort aux trousses » et le Lee Marvin de Carnage » encore une histoire de rednecks, le premier comme proie dâun avion arroseur, le second dâune moissonneuse batteuse ; une Cadillac rose au milieu dâune cour de ferme et des souliers jaunes sur une tenue de camouflage kaki. âApocalypse Nowâ dans la Beauce » Un film qui confronte deux visions du cinĂ©ma. Dâun cĂŽtĂ©, le cinĂ©ma amĂ©ricain avec son gangster de cinĂ©ma qui se forge sa propre mythologie en tirant dans les genoux de ses victimes. Ces plans larges filmĂ©s depuis des hĂ©licoptĂšres, qui survolent et dĂ©rangent les blĂ©s câest âApocalypse Nowâ in the Beauce », ironisa mĂȘme un critique, son filmage scope des images Ă©tirĂ©es, la campagne française transformĂ©e en plaine amĂ©ricaine, vaste Ă©tendue Ă perte de vue. Ces courtes focales de thriller amĂ©ricain qui dĂ©forment lâimage. La sĂ©quence dâouverture, ces acteurs qui parlent en VO, des gros moyens des brassards, des fusillades en pleine ville avec moult figurants, des figurants blessĂ©s, dâautres qui meurent, un gosse touchĂ© en plein cĆur. Des armes lourdes grenade, pistolet mitrailleur, bazooka qui Ă©ventre les camions de transport suite aprĂšs la publicitĂ© Contraste saisissant avec les fusils de chasse Ă canons juxtaposĂ©s de la France profonde. Son gangster de sous-prĂ©fecture qui tient un bordel Ă Chartres, ces cascades Ă la BĂ©bel signĂ©es RĂ©my Julienne, le texte de Vautrin dialoguĂ© par Audiard, les mots dâauteur, les rĂ©pliques qui font mouche et qui sâinscrivent dans une tradition bien française Câest pas un ami quâon honore, câest une affaire quâon arrose. » Des flics, il y en a partout sur la Beauce, un Ă©pi de blĂ©, un gendarme. Cet hiver, câest pas du son quâil aura dans le pain complet mais des poils de cul des gars de la CorrĂšze. » Lee Marvin dans La Canicule » Une confrontation qui passe aussi par des ruptures de ton et autres mĂ©langes de genre. Une pincĂ©e de comĂ©die gauloise Victor Lanoux qui se dĂ©guise en Ă©pouvantail, les bras en croix, un chapeau sur la tĂȘte, de la paille dans les mains, pour matter la touriste hollandaise qui bronze seins et fesses Ă lâair. Une bonne dose de surrĂ©alisme Muni, la servante des films de Buñuel, dans un rĂŽle de bonne, sa prĂ©sence mystĂ©rieuse, un visage ridĂ© sur un petit corps dâenfant, son suicide filmĂ© Ă travers une fenĂȘtre, un cadre qui, redoublant le cadre de lâimage, nous rappelle que nous sommes bien au suite aprĂšs la publicitĂ© Ce mouvement de camĂ©ra qui relie sa mort Ă la petite mort de Miou-Miou qui se masturbe sur un rocking chair sous un porche. Et qui illustre le dĂ©sir mortifĂšre des personnages, un dĂ©sir dont AndrĂ© Breton disait quâ il est le seul acte de foi du surrĂ©alisme », dĂ©sir qui obsĂšde, qui aliĂšne, qui frustre, qui contamine chacun des protagonistes et les conduit Ă leur perte Victor Lanoux, ses envies de cul et ses mains aux fesses ; Bernadette Lafont, dite la boĂźteuse », sa nymphomanie qui la pousse Ă sauter sur tout ce qui bouge et les paysans Ă grimper sur le toit pour lâĂ©viter ; Jean Carmet, ses phrases ponctuĂ©es dâun nom dâune bite », sa chaude-pisse, souvenir rapportĂ© dâIndochine et de sa frĂ©quentation des bordels de Saigon ; Miou-Miou, bonne Ă tout faire et esclave sexuelle, Miou-Miou prise Ă la hussarde sur une table de cuisine, robe retroussĂ©e et culotte baissĂ©e, la main occupĂ©e Ă ramasser des miettes de pain ; Yves Boisset qui, dans sa grande perversitĂ©, a choisi le nain du film Le Tambour », David Bennent, un adulte pour jouer un gosse qui joue les grands. Un gosse qui se mange encore des fessĂ©es dĂ©culottĂ©es, ce qui ne lâempĂȘche pas de se saouler la gueule, de frapper Ă la porte dâun bordel en dĂ©clarant vouloir profiter de la vie » et de glisser un billet pliĂ© en quatre dans la raie des fesses dâune prostituĂ©e au prĂ©texte que câest un bon placement ; Lee Marvin, cachĂ© dans une grange, vautrĂ© dans la fange. Comme ce cochon qui dĂ©terre le magot des hommes, des hommes qui se conduisent comme des porcs avec leurs mains baladeuses et leur gadoue morale. Mais aussi la station-service de Jean Carmet, perdue au milieu de nulle part, sans essence car sans client pour en acheter car sans route pour la desservir, transformĂ©e en musĂ©e de lâEmpire colonial, un saurien, un crocodile empaillĂ©, un masque chinois et... des asticots dans le distributeur Ă cacahuĂštes. Ce dialogue surrĂ©aliste entre Jean Carmet qui demande Ă Victor Lanoux, qui vient dâĂ©chapper Ă une explosion Tâes vivant au moins », et lâautre qui lui rĂ©pond Va savoir. » Ce bateau Ă©chouĂ© en plein champ, appartenant Ă un fermier qui a labourĂ© la mer ». La suite aprĂšs la publicitĂ© Effet sauna, douche froide et chaude Des images poĂ©tiques, on passe sans transition aux images clichĂ©s qui croulent sous les rĂ©fĂ©rences. Comme la scĂšne du bordel. Un bordel rĂ©pondant au doux nom de lâAnge Bleu, une pute fellinienne, grosse blonde aux mamelles laiteuses, des papiers peints rouges, un piano, une musique de saloon, une Grace de Capitani en nuisette rose, voix de ravissante idiote, blonde aux boucles dorĂ©es, les yeux Ă©carquillĂ©es, un fouet Ă la main, son maque en costume rayĂ©, des cheveux gominĂ©s et une fine moustache dessinĂ©e, un certain Torontopoulos ou lâhomme qui drive Lilly et cherche Cobb pour le compte de Snake ». Le gamin, une synthĂšse des diffĂ©rents genres cinĂ©matographiques une salopette en jeans de mioche de soap, son nanisme de personnage Ă©garĂ© de la monstrueuse parade de Tod Browning. Sa passion pour le cinĂ©ma criminel, sa fascination pour Al Capone, un rĂŽle de conseiller image auprĂšs du gangster jouĂ© par Lee Marvin mĂ©prisant, tu dois avoir lâair mĂ©prisant », sa relation particuliĂšre avec sa mĂšre, son dĂ©sir Ćdipien de former un couple criminel Ă la Bonnie and Clyde On partira en AmĂ©rique, tu seras belle, tu auras toujours du rouge Ă lĂšvres, on sera riche, on sera craints, on fera le mal, on sera de vrais salauds ».La suite aprĂšs la publicitĂ© Son imaginaire de western, un gosse qui joue Ă lâIndien, un guetteur qui observe, Ă travers champs, les hommes sâagiter, les grandes plaines comme milieu naturel, ses ruses de sioux, son rĂȘve dâĂȘtre lâhomme qui a tuĂ© Jimmy Cobb », rĂ©fĂ©rence au western de John Ford Lâhomme qui tua Liberty Valence » avec Lee Marvin qui montre lâhistoire de lâOuest comme réécriture de lâhistoire. Boisset comparait son film Ă un sauna, Ă une douche froide et chaude qui fait mal par moments, mais aprĂšs laquelle on se sent mieux ». Lâimage choc comme Ă©lectrochoc, les scĂšnes violentes comme dĂ©nonciation de la violence, on reconnaĂźt bien lĂ , dans ce film qui ressemble Ă une grosse farce, le Boisset des films Ă thĂšse et des sujets qui fĂąchent, le cinĂ©aste de Dupont la Joie » et du Juge Fayard ». Du sang, du sperme et du chaos Un mĂ©lange des genres qui donne un rĂ©sultat monstrueux, voire franchement dĂ©gueu. Du sang, du sperme, un ton qui a choquĂ© au moment de sa sortie, en 1983 on parlait alors dâun film qui ne faisait pas dans la dentelle » Les Echos, dâun cinĂ©aste qui nây va pas avec le dos du bazooka » Le Quotidien de Paris, un dĂ©ferlement de violence, dâobscĂ©nitĂ©s, de sanie, de sang », un flot dâabjections et de mort » Le Monde, des personnages âaffreux sales et mĂ©chantsâ, un film mĂ©prisant et mĂ©prisable » Le Guide des Films de Jean Tulard. Lâenfant et Lee Marvin Des annĂ©es ont passĂ© et il est maintenant de bon ton dâaimer Canicule ». Comme Damien Granger, lâancien rĂ©dacteur en chef de Mad Movies qui a une affection toute particuliĂšre pour ce film, [quâil a] dĂ©couvert en salles lors de sa sortie, alors ĂągĂ© de 9 ans » La suite aprĂšs la publicitĂ© Se prendre un film comme âCaniculeâ dans la tronche Ă cet Ăąge-lĂ , surtout quand votre culture cinĂ© se limite alors Ă des Disney, ça ne sâoublie pas. Ăa ne sâoublie JAMAIS mĂȘme. Pour faire court, sans âCaniculeâ, je ne serais trĂšs certainement pas lĂ oĂč je suis aujourdâhui. Monsieur Boisset, je nâai quâun mot Ă vous dire MERCI ! » Mais aussi les internautes qui se dĂ©lectent dâun film qui les dĂ©goĂ»te. Comme sur le forum de DVD Toile et ces rĂ©actions enthousiastes Pour lâabsurditĂ© dâun tel film. » Un ovni, câest rĂ©ellement un âfilm monstreâ, fait de morceaux disparates, illogiquement assemblĂ©s, mais je confirme que ça vaut une Ă©dition DVD. » Du nâimporte quoi, jamais vu un tel chaos ! Avec un peu de recul et de perversion, ça devient Ă©videmment trĂšs jouissif. » Je ne suis pas loin, pour autant, de classer cet exceptionnel navet parmi mes films prĂ©fĂ©rĂ©s. » Câest sale, câest gluant, câest rĂ©pugnant, câest dĂ©gueulasse, câest moche, câest plat comme la Beauce⊠Je ne peux pas dire que je regarderais ce genre de cinĂ©ma trop souvent, mais ce cinĂ©ma me manquerait sâil nâexistait pas. » Vive le mauvais goĂ»t et vive Canicule ». . 464 438 380 404 429 13 243 127