DEL’AUTRE CÔTÉ DU CHEMIN Prières pour les défunts Grand-Papa Caillou Partager La nuit n’est jamais complète Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme, Au bout du chagrin, L'amour ne disparaît jamais...la mort n'est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d'à côté. Je suis moi et vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. Ne changez rien au ton, Ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été. La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue? Je vous attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. Vous voyez, tout est bien. Poèmes sur la mortJe suis juste de l’autre côté du chemin” – Henry Scott-Holland (Souvent lu lors des obsèques, ce poème est parfois aussi attribué à St Augustin ou encore à Charles Péguy). La mort n’est rien, je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné Ce que c’est que la mort Ne dites pas mourir ; dites naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l’homme mauvais que je suis, que vous êtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes ; On tâche d’oublier le bas, la fin, l’écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospère ; Car tous les hommes sont les fils du même père ; Ils sont la même larme et sortent du même oeil. On vit, usant ses jours à se remplir d’orgueil ; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe. Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres ; Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est béni, Sans voir la main d’où tombe à notre âme méchante L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre ; et, d’extase et d’azur s’emplissant, Tout notre être frémit de la défaite étrange Du monstre qui devient dans la lumière un ange. V. Hugo, 1802-188517juil. 2021 - Découvrez le tableau "de l'autre côté du chemin" de Ketidja AZROUMBAZE sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème citation décès, citation deuil, citation.L’amour ne disparait jamais, la mort n’est rien Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté Je suis moi, tu es toi Ce que nous étions l’un pour l’autre nous le sommes toujours Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné Parle- moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble, Prie, souris, pense à moi. Prie pour moi. Que mon nom soit prononcé à a maison comme il l’a toujours été sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre. La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vue …. Je t’attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin Tu vois, tout va bien. » Charles Peguy d’après Saint Augustin
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